
Transfert de savoir-faire et efficacité grâce aux synergies transnationales
Quelles sont les synergies dont peuvent profiter les entreprises suisses qui ont une société mère en Allemagne ? Les synergies constituent-elles un avantage concurrentiel important ? Facilitent-elles l’accès aux marchés existants ou nouveaux ? Permettent-elles le développement de partenariats mondiaux ? L’entreprise technologique innovante Bosch Rexroth Schweiz AG exploite de manière ciblée les synergies grâce à son siège en Allemagne afin d’accroître sa compétitivité.
Bosch Rexroth Schweiz AG
Bosch Rexroth est dans le monde l’un des plus grands spécialistes des technologies d’entraînement et de commande, de technologie d’assemblage ainsi que de technologie linéaire et hydraulique. En tant que partenaire global, l’entreprise soutient la construction mécanique et d’installations dans le monde entier grâce à des prestations technologiques de pointe et une connaissance unique dans ces secteurs.
Pour assurer le succès de la société nationale en Suisse, une étroite collaboration avec les entreprises du groupe et en particulier avec le siège en Allemagne est essentielle. Un échange intensif de connaissances a ainsi lieu entre les différentes entreprises nationales, notamment celles dont le siège social se trouve en Allemagne.
Les avantages sont évidents : L’accès à des spécialistes étrangers permet à la fois l’établissement de processus efficaces, un échange rapide d’expertise et une croissance durable. Il assure en particulier le renforcement de la position de leader dans le secteur technologique concerné.
Exemple : Utilisation des synergies entre la Suisse et l’Allemagne
Voyons les possibilités de synergies à l’aide d’un exemple : Une entreprise suisse de construction mécanique (OEM) s’intéresse à un système hydraulique complexe de Bosch Rexroth. Celui-ci doit être installé dans un grand ensemble par le client. Le système client sera installé en Turquie, où l’OEM intègrera le système hydraulique dans un système global conçu et planifié par lui.
Le bon fonctionnement du système hydraulique représente un aspect essentiel, ce n’est pas le seul. Il s’agit également de définir les conditions dans lesquelles l’installation peut être construite de manière techniquement irréprochable, conformément aux attentes de l’OEM en termes de coûts. Une autre question est de savoir quelles conséquences la production du système sur un site Bosch spécifique, comme c’est le cas en Allemagne, aura, en termes de contrôles à l’exportation, de taxes, de dédouanement, de manutention, de réglementation en matière d’emballage, etc.
Dans cet exemple Bosch Rexroth Suisse SA envisage deux options :
Option 1 : La construction a lieu en Suisse ou bien la livraison est effectuée par la Suisse et ensuite exportée. Les Incoterms convenus avec l’OEM définissent qui assume les diverses tâches dans le cadre de l’exportation. Le traitement prend en compte la taxe correcte ainsi que d’autres exigences légales de la Suisse qui sont bien connues et peuvent être respectées sans autres recherches.
Option 2 : La construction a lieu en Allemagne et le système doit être transporté sans dépenses inutiles en termes de transport (transbordement) et de passage de frontières. Dans ce cas, les connaissances spécialisées en matière de douane, de taxes, de transport et de réglementations juridiques sont en grande partie assurées par les collègues en Allemagne.
Coopération transfrontalière lors de clarifications
Notre objectif est de proposer à nos clients une offre parfaitement adaptée à leurs besoins. Il est donc particulièrement important d’effectuer les clarifications détaillées en collaboration avec nos services spécialisés en Allemagne afin de fournir la meilleure solution pour l’OEM et ses clients.
Les études détaillées dépendent des pays impliqués dans la transaction. En ce qui concerne notre exemple, cela signifie que nous avons à clarifier avec nos spécialistes en Allemagne, les questions suivantes :
• Quel enregistrement fiscal est requis et dans quel pays ?
• Comment effectuer la facturation des commandes sur le plan légal ?
• Quel rôle jouent l’OEM et ses relations internationales ?
• Quels sont les impôts qui doivent être payés, par qui et dans quel pays ?
• Qui agit en tant qu’exportateur, qui opère en tant qu’importateur ?
• SFaut-il tenir compte des sanctions dans le contrôle des exportations ?
• De quel type de transaction (transaction triangulaire, transaction en série) s’agit-il ?
• Connaissons-nous en détail les intervenants, l’utilisation des produits et les pièces installées ?
• Quelles sont les exigences d’emballage spécifiques au pays qui doivent être prises en compte ?
• Etc…
Dès lors que tous ces points sont réglés, la coordination finale avec le fabricant d’équipements d’origine peut avoir lieu. Les résultats de nos enquêtes sont pris en compte et une solution optimale pour chacun est retenue. Il existe souvent de nombreuses possibilités, chacune avec des conséquences différentes en termes d’efforts et de coûts. Il se peut que dans d’autres cas, une seule ligne de conduite soit envisageable.
Dans l’exemple cité, le système hydraulique a été construit à l’étranger et transporté en Turquie via la Suisse. Cela afin de garantir un traitement fiscal correct à 100 %.
Je suis convaincu que, sans une coopération transnationale visant à clarifier les aspects logistiques, juridiques et de production, nous ne serions pas en mesure d’offrir à nos clients les services professionnels et de haute qualité qu’ils exigent.

