BRUDERER, une entreprise familiale dirigée par son propriétaire, est depuis des décennies, un leader mondial dans le domaine de la technologie d'estampage de pointe. Au cours des années, l'esprit du fondateur est resté fermement ancré, à la fois dans la pensée et dans l'action de l'entreprise. Repousser les limites, surmonter les obstacles et poser de nouveaux jalons dans le domaine de la technique de découpage grâce à de nombreuses idées innovantes, tels sont les objectifs de l'entreprise. C'est ainsi que depuis 1943, BRUDERER n'a cessé d'étendre sa position sur le marché. Le nom de la marque est déjà une promesse de qualité, synonyme dans le monde entier de très haute précision, de performance, de fiabilité et de rentabilité.
Dans la vie quotidienne, les produits fabriqués avec les automates de découpe BRUDERER interviennent régulièrement au quotidien sans même que la plupart des consommateurs n’en prennent conscience. C’est le cas, par exemple, dans diverses activités telles que le rasage matinal, la lecture de messages sur un téléphone portable, le déplacement en voiture, la distribution de monnaie pour une canette de soda ou encore un simple travail sur un ordinateur.
BRUDERER emploie près de 500 personnes dans le monde entier, dont 400 à Frasnacht, au bord du lac de Constance, le site de production de toutes les presses automatiques BRUDERER. La part des exportations dépasse 95 %. Les organisations de distribution et de service après-vente implantées mondialement ainsi que les propres centres de compétence BRUDERER assurent à tout moment le contact direct avec le client. La réponse rapide et le lien de proximité avec les clients étaient et demeurent extrêmement importants et ce, même à l'ère des canaux de communication numériques.
Le Japon comme marché
Très tôt, BRUDERER a reconnu le potentiel du marché japonais et a collaboré il y a déjà plus de 40 ans avec un fabricant de presses local. Le nom BRUDERER s'est ainsi imposé dans le monde de l'estampage non seulement au Japon, mais également dans toute l'Asie. Dès le début des années 90, BRUDERER a créé sa propre succursale au Japon. Ainsi, la devise « Proche du Client » a été appliquée de manière encore plus élargie. À Narita, située à environ une heure de route de Tokyo, une petite équipe dynamique travaille dans une entreprise moderne entièrement équipée.
Des révisions complètes peuvent être réalisées. Cela est particulièrement important lors de la prise de décisions en termes d'investissement, car les clients exigent des temps de réaction rapides en plus d'un service parfait et de longue durée, comme l'explique Miodrag Stojsic, Managing Director Asia-Pacific. Dans le même temps, le lien est assuré entre les clients et le siège principal en Thurgovie. Cela aide à dépasser les frontières linguistiques et culturelles, notamment lors du développement de solutions d'application complexes.
Selon Miodrag Stojsic, exister au Japon avec des solutions standard n'est plus possible. Pour cela, on trouve des fournisseurs meilleur marché. Les entreprises suisses pourraient cependant exploiter leur flexibilité et leur capacité d'innovation en matière d'ingénierie. C'est la clé du succès en cette période difficile où le franc suisse est (encore trop) fort.
Innovations
Les entreprises manufacturières au Japon subissent une forte pression concurrentielle. Elles sont sensibles aux prix et ont, en même temps, des attentes élevées en matière de qualité, de service et surtout de fiabilité dans la livraison. De plus, elles comptent sur des innovations leur permettant de bénéficier d'avantages certains dans le marché. « Nous proposons à nos clients non seulement nos machines de haute qualité, mais en plus nous leur offrons sur demande, une solution complète. Nous élaborons avec nos ingénieurs d'application et en collaboration avec des partenaires externes, la ligne de découpe idéale depuis l'ingénierie, y compris les solutions spéciales, jusqu'à la mise en service », explique Miodrag Stojsic. Par exemple, il y a quelques années, un nouveau système de commande de coulisseau dynamique a été développée pour un client, ce qui lui a ainsi facilité la fabrication d'ensembles rotor/stator encore plus précis pour les servomoteurs. Cela nous a permis de nous établir comme fournisseur attitré et d'appliquer des prix plus élevés. Dans ce projet, le suivi personnel assuré par la filiale locale a également contribué au succès de l’opération.
Miodrag Stojsic est également convaincu que la représentation auprès d'une multitude de marques et d'entreprises n'est pas la bonne approche pour les biens d'investissement nécessitant en plus des clarifications. Selon son expérience, ces représentants empruntent souvent la voie de la moindre résistance et se concentrent sur des produits faciles à vendre.
Réseaux
De nombreuses entreprises japonaises disposent désormais de capacités de production en dehors du Japon. La Thaïlande, le Vietnam ou les Philippines possèdent de vastes zones industrielles dans lesquelles sont souvent implantées des entreprises japonaises.
Usuellement, ces entreprises sont dirigées par des Japonais détachés à cet effet. Les décisions d'investissement, notamment dans les nouvelles technologies, sont prises au siège central. Pour réussir dans ces marchés, il est donc judicieux d’établir de bonnes relations avec la maison mère japonaise. Là aussi, une équipe locale est utile. Par ailleurs, bien souvent, les Japonais ne parlent pas ou peu l'anglais et préfèrent par conséquent s'adresser à leurs compatriotes.
Conclusion
Le modèle BRUDERER a fait ses preuves au cours des dernières décennies, notamment dans un Japon considéré comme plutôt fermé. Dans ce sens, l'entreprise dispose d'une représentation lui permettant d'être proche de ses clients, de mieux comprendre la culture locale et ses besoins et surtout de générer des offres adaptées et de haute qualité. Ce qui conduit par conséquent à réaliser des chiffres d'affaires significatifs.